Être donneur
En France, chaque Français est considéré comme donneur d’organes sauf s’il a fait part de son opposition. C’est le principe du consentement présumé qui s’applique au don d’organes depuis 1976 et qui a été réaffirmé dans la loi santé de 2017. Vous trouverez sur cette page toutes les informations sur le fonctionnement mais aussi pour vous opposer si toutefois vous ne souhaitez être donneur d’organes.
Je souhaite devenir donneur d’organes après ma mort, que dois-je faire ?
C’est très simple, si vous êtes pour le don de vos organes après votre mort; légalement vous n’avez rien à faire !
En effet, la loi française stipule que dès votre majorité, vous êtes considéré comme favorable au don de vos organes après votre mort à moins de vous y être opposé de votre vivant, soit en vous inscrivant dans le registre National des Refus géré par l’Agence de la Biomédecine, soit en ayant fait par de votre opposition à vos proches. Toute carte de donneur n’a donc aucune valeur légale et il n’existe, en France, aucun registre national de donneur .
Cependant, il est très important de communiquer sa volonté à ses proches car si la question du don d’organes venait à se poser, le médecin demandera toujours à vos proches si vous vous étiez opposé au don d’organes de votre vivant, et ce, même si vous portiez une carte de donneur sur vous.
Ai-je besoin d’une carte de donneur ?
La loi indique que nous sommes tous présumés donneurs d’organes et de tissus, et il n’est donc en aucun cas nécessaire de posséder une carte de donneur. Être porteur d’une carte de donneur ne signifie pas que vous êtes inscrits sur un registre de donneurs. La carte de donneur en elle-même n’a aucune valeur légale, seuls sont reconnus l’inscription sur le registre national des refus, ou un document papier remis à vos proches. De plus, elle n’est que très rarement retrouvée dans les papiers des défunts.
En parler à ses proches reste la meilleure façon de s’assurer que sa volonté soit bien respectée, tout en les protégeant d’une question si difficile en rajoutant de la douleur à la douleur et bien souvent le regret, plus tard, de ne pas avoir dit oui.